°~HRP~°
Âge : 14 ans
Avez-vous déjà RP ? Oui, Naruto
Comment avez-vous connu RoN ? TOP Site
°~RP~°
Nom : Hanaby
Prénom : Kiosey
Âge : 24 ans
Affinité(s) : Suiton , Katon & Futon
Kekkai Genkai (Technique Héréditaire)/Capacité Spéciale : /
Spécialité : Ninjutsu
Village : Konoha
Description Physique & Psychologique :
Kyosei est avant tout un homme. Rien qu’avec cette information, on devine certains aspects de son corps… Oui… Mais je ne me risquerai pas à vous en parler, d’ailleurs je ne peux pas car je n’ai aucunement rien vu la dessus… si votre curiosité vous titille un peu trop, allez directement lui faire part de ce qui vous torture l’esprit… Bien, commençons par la carrure de notre homme, il n’est ni trop gros ni trop maigre, il a une corpulence tout à fait normale, et il en est de même de sa taille. Néanmoins, on peux apercevoir de fins mais puissants muscles rouler sous la peau.
Le ninja est très agile et acrobate , Ses jambes ne dérogent pas à la règle. En fait, son corps est fait d’une façon que l’on dirait qu’il est possible au ninja de le manipuler comme bon lui semble. En dépit de cette orientation acrobatique et souple, le point fort de cet homme est la vitesse. Son corps est capable de tenir une haute vitesse pendant un temps relativement long.
L’homme est également maitre dans l’art du Ninjtusu , Ses mains et poignets ne doivent donc pas entraver les moulinets qui les mettent à l’épreuve. Presque tout son corps est ainsi façonné, une enveloppe d’acrobate manieur de lames. Il est tout de même assez intéressant de rester sur les mains, elles sont une formidable encyclopédie sur les hommes. Chez Kyosei, hormis leur souplesse, on remarque quelques cicatrices, dues à un « entrainement » parfois dur et autres rudesses de la vie.
Le bout de ses doigts est fait d’une peau épaisse et dure, on voit là qu’il s’agit d’un guitariste habitué à pincer les cordes et à faire ses accords avec force, rapidité et précision. Après, on pourrait regarder les lignes de vie et autres véhicules de prédictions passée, présentes et futures, mais n’y connaissant rien, je ne m’étendrai pas sur le sujet. Chaque cicatrice, chaque épaisseur de peau reflètent les habitudes et le passé des gens. Dur à croire pour des choses aussi banales!
Le visage de Kyosei est très enfantin, un peu contradictoire quand on voit ce qu’il peut faire de son corps. Une forme ovale, le menton un peu en pointe, un nez rond, légèrement relevé, des yeux d’une taille parfaite pour le tableau de son visage. Toutefois, ses yeux sont assez captivants, leur couleur est peu commune, ils sont d‘une teinte noisette aux reflets dorés. Ses cheveux sont relativement longs pour un homme, plutôt ébouriffés et arborent une couleur rouge. À la lumière, de fins reflets cuivrés s’y dessinent. Dans un cadre général, son visage est joyeux et jeune, mais il dégage une certaine prestance et un charisme dont on ne le soupçonnerait pas.
Ses vêtements se limitent à un simple pantalon noir en toile. On peut toutefois noter qu’il est assez ample, mais extraordinairement souple et ne gène aucunement les mouvements. En fait ça ressemble beaucoup au Hakama japonais, mais d‘une proportion beaucoup moins large, bien plus proche d‘un baggy. Ses pieds sont au chaud dans des Tabis noirs où il se sent très à l’aise. Une large ceinture de tissu entoure sa taille, elle est faite de lin rouge. Des cordelettes couleur or lui cerclent également la taille.
Ces cordelettes sont aussi présente autour de son cou et de ses bras. On note aussi la présence d’un magnifique tigre d’or tatoué sur son dos et une partie de son torse. Cependant ces derniers détails sont occultés par un T-shirt gris au col montant et ouvert en un large V. Les manches descendent jusqu’aux avant-bras du ninja et montre un contour échancré. Par-dessus le tout, Kyosei porte un long manteau rouge cuivré, aux manches courtes, et au col montant. Les bords de ce vêtement sont brodés de flammes blanches.
Une petite sacoche s’accroche à l’arrière de la ceinture du ninja. A l’intérieur se trouve tout un arsenal ninja banal : un nécessaire de premiers soins, quelques shurikens, des parchemins, des fils en nylon etc... On y trouve également du tabac et un briquet car Seika est un grand fumeur !! Et si on cherche au fond du sac, on y aperçoit une petite fiole en métal contenant du saké, le petit remontant favori de Kyosei.
Il porte également un wakizashi de très bonne facture. Il la porte à sa hanche, tranchant tourné vers le haut. Le sabre en lui même n'a rien de spécial, si ce n'est la présence d'un poison anesthésiant.
Un mot est capable de résumer généralement Kyosei : Lunatique. En effet, le ninja est une personne qui peut passer de la joie à la tristesse ou la colère en un rien de temps sans aucune raison apparente. Cette facette majeure de sa personnalité peut en rebuter quelques uns mais il faut tout de même noter qu’il est très souvent joyeux, il y a toujours un petit vent de folie qui règne lorsque cet homme est dans les environs.
Il n’aime pas prêter attention aux conséquences et au futur. Ses convictions l’en empêchent. Qui sait ce qu’il peut arriver demain? Autant vivre chaque jour du mieux que l’on peut non? D’ailleurs pour simplifier la chose, on pourrait simplement dire qu’il vit au jour le jour même si ce n’est pas forcement le cas. En tout cas, s’il y a une chose qu’il aime faire c’est bien la fête! Rire est le propre de l’homme dit-on. Et bien en voila la parfaite illustration! Même si, en bon alcoolique notoire, c'est souvent lui quitte la fête le premier...
Le ninja est un célibataire endurci, qui ne compte plus ses conquêtes. Il aime les femmes et plus ou moins tout le monde le sait. Sa réputation n’est plus à faire… Son tempérament frivole est bien connu des gens, mais cela ne fait aucunement obstruction à ses activités. Son physique et sa personnalité lui permettent d’avoir les faveurs des femmes sans trop de difficultés. En vérité, il cherche pas à avoir ces aventures, à chaque fois, une seule envie décide s’il doit se lancer ou non. Son franc parler peut parfois être gênant, car il n’hésitera pas à être plutôt direct en disant tout haut ses pensées.
Mais cela ne suffit pas définir une chose aussi complexe que la personnalité de quelqu’un. Malgré un tempérament que l’on pourrait qualifié de gamin parfois, Kyo a le sens des responsabilités. Ce qu’il fait il l’assume complètement, s’il niait avoir fait telle ou telle chose, pour lui se serait se renier. Sa clairvoyance en fait un homme sur lequel on peut compter lors d’une mission.
Kyosei est également un grand idéaliste. Il a des convictions et il s’y tient, peu importe que sa hiérarchie ou ses amis soit en désaccord. Il a parfois des problèmes à cause de cela, mais généralement elles sont si ancrées dans le personnage et si « logique » qu’on lui pardonne assez facilement. Mais il est aussi un grand rêveur. On le surprend souvent dans la lune, où alors on l’entend « philosopher » sur la pluie, un évènement mineur ou encore le ciel…. Bref, il a les pensées qui s'envolent parfois vers d'autres cieux!
Bien qu’il soit très attaché au temps présent, il est très tourné sur son passé. Il garde pour lui des blessures qui peuvent le rendre complètement irrationnel. Surtout lorsque l’on aborde le sujet de ses parents ou ses plus proches amis défunts. Il faut absolument éviter de le titiller là-dessus, il pourrait aller jusqu’à tuer des alliés.
D’ailleurs, il réagit à peu près de la même façon lorsque l’on touche à ses proches les plus intimes, mais à un degré inférieur. Il est très protecteur envers eux, trop peut-être. Mais cela reste une qualité dont on ne pourrait le blâmer.
Bien qu’il aime tout de même le contact des gens, il se sent complètement indifférent à leur vie, un inconnu pourrait mourir devant lui il passerait tranquillement son chemin. En fait, mis à part les gens qu’il côtoie, même regarder un ninja de son village mourir ne lui fait pas plus d’effet que cela. Pour avoir son amitié lorsqu‘il ne vous connait pas, il faut lui prouver que vous en êtes digne.
Le ninja a aussi quelques habitudes, il adore jouer de la musique la nuit tout en fumant son kiseru et buvant un peu de saké sur les toits de son village en bon alcoolique. Un moment de détente et de plaisir qu’il chérit particulièrement. Vous le cherchez? Allez donc faire un tour près des bars, il y sera surement... Ou alors allez voir aux marchés de jour comme de nuit, il lui arrive d'y aller quelques fois, il y règne une ambiance qu’il affectionne particulièrement.
Histoire :
Kyosei est née dans la famille HANABI. Cette famille possède une particularité, tous les membres ont un chakra plutôt inhabituel. En effet, il avait l’étrange spécificité de circuler à un rythme plus élevé que la moyenne. Lorsque cela fut découvert, ceux qui seront considérés plus tard comme les anciens du clan décidèrent d’user ce « don » afin de créer des jutsus inédits. C’est ainsi qu’est né la maitrise de la vitesse, le Jinton (迅遁), chez les Hanabi. Dès lors, le clan se développa politiquement; la maitrise de ce jutsu offrait des capacités au combat qui faisait de la plupart des membres du clan des ninjas de haute volée. Il y avait donc là de quoi impressionner les hautes sphères du village.
Les années passèrent. Les Hanabi s’étaient implantés dans tous les villages, telle une population immigrée. L’organisation du clan avait grandement joué son rôle dans cette expansion géographique. Les anciens ninjas, trop âgés pour se battre efficacement, et les non-ninjas tenaient diverses boutiques. Il s’agissait principalement de fabriques de parchemins explosifs, fumigènes et plus particulièrement de feux d‘artifices, mais cela avait suffit à remplir plus que copieusement les finances de cette famille. Cependant la branche principale du clan, uniquement composé de la proche famille du chef et de ninjas en activité, était implantée au village caché de la brume, KIRI no KUNI. A l’époque où le village était surnommé le « Village du Brouillard Sanglant », le clan a pu grandement user de son jutsu pour user de la force et ainsi se faire une place dans les hautes sphères du pays de l’eau.
Evidemment les Hanabi ont du faire face à la haine des ninjas de KIRI envers les détenteurs de Kekkei Genkai. Mais ils ont su résister non sans faire quelques dommages collatéraux. Le temps passait et le clan se faisait une réputation des plus grandes. D’ailleurs, le Quatrième Hokage, qui ne l’était pas encore à ce moment, développa une technique de déplacement qui n‘était pas sans rappeler la maitrise du Jinton (迅遁), mais celle-ci était très clairement d’un tout autre niveau et n‘avait finalement aucun rapport avec la vitesse. Certains membres de la famille se plaisait à dire qu’il était d’entre eux, tel un lointain cousin. Ces dires ont eu un effet bénéfique durant un certain temps, créant quelques légendes plaisantes. Cependant, d’autres personnes s’approprièrent leur nom, usant de subterfuges pour donner l’illusion de la maitrise de la vitesse. Les Hanabi devenaient associés à des mots tels que lâches, ou encore faibles à cause de ces imitateurs qui, de toute évidence, était la définition même de ces mots. Dans la population, ces voleurs d’identités avait été rapidement inclus dans l’histoire du clan. Cet évènement fut le prémice à une interminable chute.
Quelques années plus tard, le début d‘une nouvelle guerre shinobi, marqua le début d‘une dégringolade depuis longtemps entamée mais maintenant bien réelle pour le clan. Dès la fin du dernier conflit, les ninjas de la famille ne servaient plus autant, la plupart des conflits s’étaient pour la plupart réglés et les combats se faisaient de plus en plus rares. Ainsi les Hanabi plongèrent plus profondément dans un sentiment d'inutilité.
C’est dans ce contexte qu’est né et a grandit notre ninja. Kyosei est le fils d’Otomi, chef de la branche principale du clan, et de Mikomi, une femme extérieure au clan. Le paternel était quelqu’un d’imposant, au charisme sans précédant. Cet homme impressionnait pas sa maitrise du wakizashi. Il manipulait le sabre avec force et finesse tout en usant de jutsu fuuton, qui donnait une beauté cruelle à sa force en plus de pouvoir combiner cela avec le Jinton (迅遁). C’était une source de fierté et d’émerveillement pour tout les Hanabi, sa notoriété permettait de redorer le blason du clan, qui avait été plus que ternit par les évènements au fil des années. Otomi acquit bien vite une certaine importance perdue au sein du village, mais il avait pour principe de ne pas s’impliquer dans les affaires de la nation, évitant ainsi les responsabilités lors des évènements concernant de graves décisions prises par la haute hiérarchie.
Mais cette décision amena le clan chaque jour un peu plus sur le déclin. Car s’il se protégeait contre les conséquences des mauvaises décisions, il n’avait pas non plus accès aux récompenses pour des missions à risque politique. Peu à peu les Hanabi tombaient dans l’oubli une nouvelle fois, laissant loin derrière le souvenir d‘une famille qui impressionnait de sa force. De plus en plus de membres commençaient à remettre en cause son autorité, et cette pression pesait grandement sur les épaule d’Otomi. Il devenait une personne de plus en plus aigrie au fil des conflits intérieurs. Ses choix pour les missions à effectuer devenait irrationnels et beaucoup de ninjas périrent. Bien des reproches lui furent fait mais il était le chef et personne n’avait le cran de s’insurger de peur de se retrouver seul.
Kyosei qui avait autrefois de l’admiration totale pour son père, devint de plus en plus terrorisé par le personnage. A vrai dire, il ne l’avait jamais réellement connu. Avec le titre de chef qui lui incombait, le paternel était souvent en déplacement, et donc Kyo passa la quasi-totalité de sa vie avec sa mère. Mikomi était une très belle femme à la peau blanche et au visage serein. Cette apparence douce contrastait énormément avec son tempérament plutôt explosif. Elle ne se gênait jamais pour dire aux gens le fond de ses pensées; n’étant plus ninja, elle souhaitait que le clan s’accorde avec le temps de paix qui régnait à ce moment. Et de ça, aucun membre n’en voulait. Seul la gloire et la force semblait les motiver.
Mais s’il partageait une complicité avec Mikomi que beaucoup envierait, l’absence de son père lui pesait. D’ailleurs, dès qu’il le pouvait, le jeune garçon allait espionner son père lors de ses rares entrainements au sabre. Les danses qu’il effectuait à chaque fois, envoutait Kyo et il se sentait ainsi comme attiré par une force mystérieuse.
Un jour, lorsque Kyosei avait sept ans, son père le surprit lors de ses exercices. D’un pas lent, comme pour apaiser l‘atmosphère, il s’avança en direction de son fils. Le regard terrible de cet homme venait croiser celui de Kyosei, écrasant de par leur force. Le jeune garçon était complètement paralysé de terreur, son souffle était saccadé, il semblait suffoquer de peur de déclencher le courroux de son père et les larmes lui vinrent naturellement aux yeux. Mais celui-ci se pencha et posa sa main sur la tête de son fils. Kyo baissa instinctivement le regard, mais Otomi lui releva doucement la tête et parla d’une voix si apaisante qu’elle était comme venue d’une autre personne.
« Sèche tes larmes Kyo, tu veux bien ?? »
« ... »
D’un geste de son bras, le petit ninja essuya son regard embrumé. En face de lui se tenait un homme au visage tiré mais souriant, il lui semblait que son père était redevenu celui qu’il avait connu autrefois. Il en restait bouche bée, ses yeux ronds et sa bouche ouverte réussirent même à provoquer le léger rire d’Otomi.
« N’ais pas peur! Je ne vais pas te manger, tu sais! Je n’ai pas été souvent à tes cotes, mais je ne pensais pas te terroriser à ce point… En tout cas, ça fait souvent que je te sentais à m’observer mais j’ai finalement du venir te chercher. J’ai été maladroit… J’aurais du te parler plus tôt, si tu veux rester me regarder tu le peux, cela ne me dérange pas le moins du monde, tu est mon fils, je ne peux rien te refuser! »
Otomi se releva doucement, offrit un grand sourire à son fils. Il se retourna et avança vers le centre de la pièce. Il invita du regard son rejeton à le rejoindre sans trop espérer, il avait conscience de son absence dans la vie de Kyosei. Mais lorsqu’il sentit une résistance sur le tissu de son pantalon, il se retourna vivement et fixa son fils qui s’était agrippé à lui avec ses petites mains.
« Apprends moi ! »
Un large sourire se dessina sur le visage du chef de clan. Son espoir avait été récompensé, en lui quelque chose semblait avoir changé. Il pensait avoir perdu l’amour de son fils, mais celui-ci, encore si innocent lui avait pardonné comme si de rien n’était. Il prit Kyo avec lui et lui fit tenir son sabre, plus que lui apprendre, il comptait bien rattraper le temps perdu en s’amusant avec lui.
Trois années passèrent ainsi. Otomi avait bien changé, à présent plus de réputation, plus de guerres de pouvoirs, seul la famille comptait, en ces temps de paix rien ne servait de chercher les conflits, surtout intérieurs. Il fit prendre au clan une tournure pacifique comme l’avait toujours souhaité sa femme Mikomi. Tout ce passait pour le mieux pour Kyosei, il n’avait pu rêver mieux. Mais si cette vie lui convenait, il n’en était pas de même pour le reste du clan. Ils ne supportaient pas que la famille devienne le théâtre d’une vie faite d’amour et d’eau fraiche où virevoltait les papillons. Ce qu’ils voulaient c’était la renommée guerrière et la reconnaissance de tous. Il s’agissait là d’une soif de pouvoir plus que commune, mais au combien nocive et destructrice. Pour Otomi, le chef, la situation était délicate, il avait déjà du régler le problème de quelques mutineries. Si l’ambiance qui régnait était tendue, le patriarche n’en démordait pas.
Mais le bonheur dont jouissait Kyosei ne pouvait durer ainsi. Un jour, les conseillers, d’anciens chefs de la famille, se sont présentés à lui, accompagnés de ninjas armés jusqu’aux dents. Leur marche avait quelque chose de macabre et terrifiant. Le petit Kyo sentait dans l’air un mauvais évènement. Les sages s’arrêtèrent sans bruit, ni aucun respect envers Otomi, qui plissa les yeux en signe de défi. Les vieux n’en firent rien, comme sourd, ils prirent la parole et annoncèrent ce pour quoi ils étaient venus.
« Tu amènes notre clan dans le déclin, personne ne veut de ce pathétique train de vie. Abandonne ton poste ou meurt avec ta famille, réponds seulement par oui ou non. Tu as dix secondes pour répondre, tu es l’actuel chef, tu sais prendre des décisions !! »
Il n’y avait plus de défi dans l’expression d’Otomi. La révolution aurait lieu. Le pouvoir qu’il avait tenu durant toutes ces années venait de s’effondrer. Il avait perdu sa crédibilité en tant que ninja. Mais plus que cela, il était sidéré d’avoir affaire à un tel dilemme. S’il abandonnait son poste, il subirait les vengeances des membres qui avaient perdus des proches lors de décisions peu judicieuses de sa part. Surement il serait banni, lui, Kyosei et Mikomi. Un exil forcé qui les mèneraient à vivre dans la rue en simples mendiants. Otomi ne pouvait se résoudre à offrir une telle vie à ses proches, il ne pouvait pas non plus se permettre de mourir. Il avait retrouvé sa famille et voulait encore en profiter, et c’était une motivation suffisante pour vouloir rester en vie. Il retourna la tête en direction de sa femme et son fils. Son regard était plaintif comme s’il demandait pardon. Kyo comprit alors quelque chose, pour qu’un regard aussi triste puisse être fait, il fallait avoir une bonne raison. Or Son père n’avait que deux option, partir ou mourir. Et il semblait avoir fait un choix qui laissait entrevoir une perspective d’avenir plutôt sombre.
« Pardonne moi Kyo... »
Kyosei écarquillait le regard, il reconnu une posture que son père lui avait enseigné, une posture qui bannissait toute défense pour mettre à mort l‘adversaire. D’un coup, Otomi partit en direction des sages le sabre levé, prêt à tuer. Trois des ninjas présents se mirent en travers de son chemin. C’est ce qu’attendait le patriarche. D’un main, il composa un signe et il fit un moulinet horizontal avec le katana. Une lame de vent circulaire balaya la pièce et trancha les ennemis. L’art de guerre du chef était affirmé, depuis qu’il avait changé la politique du clan, beaucoup semblait avoir oublié la fine lame qu’il était. Les vieux sages tentèrent une riposte mais ils furent dépassés par le talent et la force d’Otomi, qui, d’un mouvement, usa de l’art de la vitesse, et son wakizashi vînt éteindre ces hommes venus d’un temps qui n’était plus en phase avec le contexte actuel. Le père était baigné de sueur, il se donnait à fond, mais l’un des ninja avait réussi à donner l’alarme, le temps pressait et il se tourna vivement vers sa femme.
« Emmènes notre fils chez sa petite cousine et son grand père, à Konoha, ils s’occuperont de lui ! »
Sur ces paroles, Otomi embrassa Mikomi puis il partit à l’assaut du reste du clan, le temps de faire diversion. La mère emmena donc son fils vers le village caché de la feuille. La cousine de Kyosei, Ubu, était de trois ans sa cadette. Elle avait été bannie avec son grand-père qui en avait la garde. Le vieillard avait, à l’époque, refusé de combattre au cours d’une mission. Tout deux étaient partis se réfugier au pays du feu, là où le clan s’était peu développé. C’était donc dans ce lieu sûr, que Kyo et Mikomi pourrait trouver refuge.
Le chemin était facile, sans aucunes difficultés. Cela était tout ce qu’il y a de plus normal, Otomi attirait toute l’attention et s’était surement lancé dans un carnage. Tant qu’il ne se passait rien de leur coté, les deux fugitifs avait l’espoir que cela était du au patriarche, et donc qu’il était toujours en vie. Mais leur piètre espoir fut brisé par l’arrivée de trois ninjas de la famille. Mikomi s’arrêta soudainement, comme si elle acceptait le triste sort qu’il leur était réservé. Mais il n’en était rien. Son visage était comme figé, un masque de pierre qui n’affichait qu’une seule expression : la colère. Elle se lança dans le combat en lançant de simple kunais. Mais elle enchainait très vite avec un ninjutsu. Il s’agissait du même qu’avait utilisé Otomi plus tôt. Un léger mouvement se fit sentir dans le vent, puis les ninjas s’écroulèrent d’un coup, lâchant des râles de douleur et exposant d'aberrantes plaies. Le combat semblait vite terminé, et Mikomi se retourna donc vers son fils. Mais l’un des ninjas lui attrapa les épaules et se suicida en une formidable explosion. Kyosei bouillonnait de rage et de tristesse, son expression et ses larmes ne pouvait même dire ce qu’il ressentait vraiment. Mais une lueur d’espoir apparu brusquement lorsqu’il entendit sa mère gémir avant de s’évanouir. Le jeune garçon essuya son visage et s’approcha de sa mère. Il la prit sur son dos avec difficulté, la trainant plus que de la porter et il repartit en direction du village caché de la feuille.
Mikomi décéda 2 ans plus tard à bout de force, les derniers évènements l’avaient gravement affaiblie et elle ne se remettait pas de la mort de son mari. Cette perte affecta grandement Kyosei. Heureusement sa cousine avait été là, l’empêchant de sombrer dans une folie meurtrière. Depuis le ninja s’affirma plus et suivit ses propres convictions proches de ceux que soutenait sa mère. La famille Hanabi fut dissoute faute de ne plus avoir de chef, ne sachant pas où se trouvait le wakizashi "Gogyou no Tani", symbole de l‘autorité au sein du clan; personne ne put prétendre à ce poste, faute de trouver de terrain d’entente.
Kyosei entra ensuite à l’académie ninja du pays du pays du feu. Ces notes étaient ni bonnes ni mauvaises, juste dans la moyenne. Il ne se faisait pas vraiment remarquer, préférant passer son temps à s’entrainer et à manipuler le Jinton (迅遁). Plus il usait de ce jutsu, plus il sentait une certaine force monter en lui. Peu de temps après, il intégra une équipe composée d’un ninja médecin et d’une brute épaisse. Bien entendu, Kyo avait du mal avec monsieur muscle, il s’agissait d’une personne qui profitait de tout pour assouvir ses besoins. Il ne reculait pas devant le fait de trahir pour avoir des honneurs ou une quelconque récompense matérielle. Un homme complètement matérialiste et égocentrique, donc du genre à énerver notre jeune ninja. Mais le plus terrible était leur sensei: un homme fort physiquement mais extraordinairement faible mentalement, c’est à peine s’il mangeait dans la main de la brute.
Cette période passa vite, pour le plus grand soulagement du ninja; Kyo n’avait pas perdu de temps dans son entrainement et les fruit de son travail intensif avait porté ses fruits. Lors de l’épreuve pour le passage en ninja de classe moyenne, il fit preuve d’une force insoupçonnée. Il passa sans difficulté tous les obstacles qui lui avait été dressés, ce qui lui valu une certaine renommé et même un respect de la part de tous ses coéquipiers, y comprit cette masse de muscle avec qui, pourtant il avait quelques, pour ne pas dire beaucoup, différents.
Quelques années plus tard, il compta reprendre en main ce clan qui avait fait sa fierté. Bien qu’il n’avait pas "Gogyou no Tani", sa force lui permit de forcer le respect des quelques anciens membres qu’il put trouver. Kyosei avait toutefois une question qui le tourmentait quelque peu. Qu’était devenu son père et surtout sa dépouille? Jusque là, le jeune ninja n’avait jamais reçu la moindre preuve de sa mort. De plus une rumeur courrait comme quoi le village de Kiri aurait fait main basse sur le fameux sabre, et empêchait que les Hanabi reprennent le pouvoir et l’ampleur qu’ils avaient perdus. Le ninja alla donc directement demander audience auprès du Mizukage qui lui affirma que son père était bel et bien mort. Il avait même eu le droit, en dépit de son carnage, à une stèle honorifique près des tombeaux d’anciens combattants des grandes guerres du monde shinobi. Kyo du remercier pleinement le Kage et sortit avec un sentiment d’espoir brisé. Son père était donc dans le monde des morts.
L’orphelin allait repartir pour le pays du feu, quand un ninja l’arrêta et lui tendit ses bras. Un objet enroulé dans un tissu reposait au creux de ses paumes. D’après ce qu’avait pu comprendre Kyo, il s’agissait du sabre d’un homme qui était aurait pu être considéré comme le huitième épéiste de Kiri. Le jeune ninja se demandait bien de qui il pouvait s’agir jusqu’au moment où il enleva le fin tissu. Un sabre se dévoila à ses yeux, et il ne s’agissait pas là de n’importe quel sabre. Entre ses main se trouvait le wakizashi que manipulait son père. Le fils fit glisser ses doigts sur la lame encore affutée et remercia grandement cet homme avant repartir. Enfin il avait un souvenir de son père.
Avoir ce sabre faisait de lui le nouveau chef de la famille. Mais pour Kyosei, une lame ne pouvait décider de qui devait diriger un clan. Les convictions du ninja l’amenèrent vite a organiser une réunion secrète, cachée au yeux du monde. La rencontre qui eut lieu, permit de décider de l’avenir du clan. Désormais, il n’y aurait pas de chef, mais un conseil dont les membres seraient nommés par le reste de la famille pour chacun des villages. Seul un membre était d’office intégré au conseil en tant que représentant officiel, et cette personne serait celle qui serait en possession de "Gogyou no Tani". Mais bien que cette réunion eut réglé un grand nombre de problèmes, il subsistait des membres pour qui seul la force devait décider de l’avenir du clan; avenir qui, aujourd’hui encore, semble loin d’être des plus rayonnant.
Nindô : " J'aimerais bien , te défié ! "
Quelques précisions sur la présentation : /
-Grade/Rang : Hokage , ( A vous de voir )
Sujet: L'homme Noir , Kiosey Hanaby 
Mer 16 Mar - 13:36
